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La Sûreté de l’Etat et le SGRS autorisés à pratiquer des écoutes téléphoniques ?

Après des années de demandes infructueuses et de projets de loi sans lendemain, la Sûreté de l’Etat pourrait bientôt, après la police fédérale, être autorisée à procéder également à des écoutes téléphoniques. Le service de renseignement civil belge est en effet l’un des derniers services européens à ne pas pouvoir faire usage de ces techniques spéciales de recueil d'informations.

Comment se déroule une écoute téléphonique ?

Dûment encadrées par la loi du 6 janvier 2003 sur les méthodes particulières de recherche (MPR), les écoutes directes sont effectuées par le système central d'interception technique ou CTIF, dont l'exploitation est confiée à la National Technical Support Unit (NTSU), une unité spécialisée de la police fédérale.

Les écoutes téléphoniques, un outil indispensable pour les enquêtes d’envergure

Créé en 2003 – moins de deux ans après les attentats sur les Twin Towers –, le système central d'interception technique (Central Technical Interception Facility ou CTIF) de la police fédérale effectue une moyenne de 400 écoutes par mois (3.603 en 2007, 4.881 en 2008). Coût annuel des écoutes : 4 millions d’euros, auxquels il convient d’ajouter 17 millions pour couvrir les frais de justice, l'enregistrement du trafic téléphonique entrant et sortant, l'activation de l'écoute, l'observation et l'identification des numéros suspects, etc.

La consommation d'amphétamines n'est pas sans risques

Au niveau mondial, les amphétamines sont, avec l’ecstasy, les drogues illicites les plus répandues après le cannabis. La majorité de ces drogues de synthèse sont produites en Europe où près de 80% de tous les laboratoires d’amphétamines ont été recensés en 2006. Les saisies d’amphétamines en Europe concernent essentiellement les Pays-Bas, la Pologne et la Belgique et, dans une moindre mesure, l’Estonie et la Lituanie. Le sud-est de l'Asie est également un gros producteur de méthamphétamine.

© Fed Pol-Inforevue