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La brutalité envers un enfant n’épargne aucune classe sociale. Parmi les différentes formes de mauvais traitements, la maltraitance physique est l'une des plus visibles et des plus urgentes à aborder.
La maltraitance physique des enfants peut entraîner des conséquences dévastatrices sur le bien-être et le développement des jeunes. La violence physique pour corriger ou punir un enfant est également une forme de maltraitance dès qu'elle cause de la douleur ou un danger. L'évaluation de ces abus tient compte de la nature, de la gravité et du contexte des blessures.
Les enfants maltraités physiquement sont souvent silencieux par loyauté ou peur. Les signes physiques ne sont qu'un indicateur de la gravité de la situation. Il est dès lors crucial de pouvoir clarifier les faits et désamorcer la situation afin de chercher des solutions pour l'enfant et sa famille.
Être attentif aux signes
Les signes de maltraitance physique sont souvent visibles et peuvent être plus facilement repérés par les personnes de l'entourage de l'enfant. Mais comment les décoder afin d'être en mesure d’agir rapidement et de protéger les enfants vulnérables ?
Les indices de violences peuvent varier en fonction de la gravité et de la fréquence des abus, ainsi que de l'âge de l'enfant. Voici quelques signes courants pouvant indiquer qu'un enfant est victime de maltraitance physique :
Des blessures non expliquées ou incohérentes : des ecchymoses, coupures, fractures ou brûlures qui ne correspondent pas à l'explication donnée ou encore des blessures fréquentes ou récurrentes.
Des blessures sur des parties du corps habituellement protégées, telles que les fesses, les cuisses, le dos ou le visage.
Des retards dans la recherche de soins médicaux pour des blessures apparentes, ou des explications contradictoires ou incohérentes données par les proches.
Le port de vêtements inadaptés à la saison ou à la situation afin de cacher des blessures ou des marques.
L’apparition de comportements craintifs ou anxieux en présence de certaines personnes ou situations. La peur de rentrer chez soi ou de se trouver seul avec quelqu’un.
Des changements soudains dans le comportement, tels que devenir particulièrement réservé ou agressif, fuguer, être constamment tendu ou sur le qui-vive, se dévaloriser, régresser (école, pratiques sportives, concentration), …
Un retrait social ou un isolement dans le but d’éviter certaines situations ou les contacts physiques.
Des difficultés à marcher ou à se déplacer normalement en raison de blessures non expliquées.
Des réflexes inappropriés ou disproportionnés de la part de l’enfant lors de contacts avec des adultes : par exemple, il se protège la tête lorsqu’un enseignant s’approche de lui pour le réprimander, sans aucune intention de le toucher.
Il est important de noter que la présence de l'un de ces signes ne garantit pas nécessairement que l'enfant soit victime de maltraitance. Cependant, si vous observez un ou plusieurs de ces signes, il est crucial de prendre au sérieux la possibilité de maltraitance et de signaler vos préoccupations aux autorités compétentes pour protéger l'enfant.
Rester vigilant est essentiel, non seulement face aux signes de maltraitance physique, mais aussi face aux formes plus subtiles de maltraitance, car la combinaison de plusieurs types de sévices est malheureusement courante.