Vous êtes victime d’un drame. Les médias vous contactent, souhaitent vous poser des questions – à vous ou à vos proches -, comprendre ce qui s’est passé. Ils peuvent aussi vouloir vous filmer. C’est là l’une des composantes incontournables du processus démocratique. Cependant, une mauvaise communication, non souhaitée, provoquée, non contrôlée, etc. peut mener à une nouvelle victimisation des familles impliquées.
Assistance et prévention
Dans l'article précédent, nous avons évoqué un lien de cause à effet entre frustration et agression, en précisant que cette hypothèse présente quelques faiblesses. En effet, certains processus psychologiques (règles sociales, inhibitions...) peuvent réduire la probabilité d'une réponse agressive et d'autre part la représentation mentale que l'individu se fait d'une expérience déplaisante et frustrante dépend de l'origine de celle-ci, de ses causes, de la nature des émotions qu'elle suscite et cela en fonction de ses autres expériences vécues et de ses apprentissages antérieurs.
Afin de mieux comprendre les réactions et motivations d’un individu agressif et pouvoir agir en conséquence, nous avons tenté, à travers nos articles précédents, de définir les concepts de violence, d'agression, d'agressivité, et nous avons passé en revue les principales théories explicitant le passage à l’acte. Nous entrons ici de plein pied dans le domaine de la psychologie proprement dite. Nous partons de l'hypothèse que certains traits de personnalité peuvent engager ou au contraire inhiber un individu dans une conduite agressive.