Un accident de la route peut entraîner des séquelles physiques graves qui affectent nos activités quotidiennes, nos relations sociales et notre mental. Comment supporter et surmonter cette épreuve.
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Educateur, enseignant ou membre d’un service de secours : la maltraitance infantile nécessite une action immédiate et appropriée de la part de tous ceux qui en sont témoins. Comment réagir si vous constatez des signes de maltraitance chez un enfant.
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Un cambriolage peut provoquer chez les victimes un choc émotionnel, parfois important, et par la suite des conduites d’évitement voire une hypervigilance et des pensées négatives persistantes. Comment se libérer des tensions et du sentiment d’insécur...
Dans le cadre de la procédure judiciaire, il est possible de "se déclarer personne lésée". Cela permet au plaignant d’être reconnu comme "victime" par la justice et d’avoir un regard sur le cheminement de sa plainte. De quoi s’agit-il ?
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Comment transporter ses enfants en voiture, ce qui est admis pour un trajet occasionnel et à courte distance avec d'autres enfants que les vôtres, en l'absence de place pour un 3ème siège enfants à l'arrière, etc.
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Pour les motards, la période hivernale est source de risques plus fréquents : brouillard, chaussée glissante, obscurité, soleil aveuglant … Ils doivent faire preuve d’une vigilance de tous les instants pour éviter l'accident.
Période hivernale : rouler en moto, en toute sécurité ! S’équiper en conséquence Veiller à son équipement et à ses protections : chaussures montantes, gants en cuir épais, veste ou blouson d'hiver avec protections, etc.
Conduire défensivement Ne pas se laisser surprendre, regarder loin pour prévoir le comportement des autres usagers, se maintenir à distance du véhicule qui précède, repérer les situations dangereuses : voitures qui déboîtent brusquement pour tourner à gauche, priorité de droite non respectée, marquages au sol sous la pluie, etc. Neige ou verglas : je reste chez moi, ou je prends un mode de transport plus sûr qu’un deux-roues.
Adopter un large champ de vision Visière propre, se méfier des trombes d’eau et des phares éblouissants …
Etre visible des automobilistes Bien se positionner sur la chaussée, garder ses feux de croisement et feu rouge arrière constamment allumés, porter des vêtements fluo avec bandes réfléchissantes
Respecter le code de la route Utiliser ses clignotants, respecter les priorités, ni excès de vitesse ni slalom entre les voitures, etc. Pour rappel, le motard peut remonter à faible vitesse les files de véhicules qui sont soit à l’arrêt, soit roulent très lentement. Un écart maximal de 20km/h entre votre deux-roues et les voitures que vous dépassez est prescrit pas la loi. Dès que la vitesse des voitures dépasse 50km/h, vous devez vous réinsérer dans la file des véhicules.
Adapter sa vitesse Gare à l’excès de confiance et aux excès de vitesse, être capable de maîtriser sa machineen toutes circonstances : virages serrés, chaussée glissante, manœuvre d’urgence …
Le motard sous la pluie L'importance des pneus et d'un bon équipement Tout d’abord, soyez attentif à ce qui vous garantit le contact avec la route, c’est-à-dire les pneus. Il faut avoir en tête que des pneus de moto usés évacuent moins bien l’eau, ce qui augmente les risques d’aquaplanage. De même, les pneus catalogués «hypersport» ou «Racing» ne sont pas du tout adaptés à la conduite sous la pluie. Enfin, pensez à vérifier aussi la bonne pression des gommes, qui doit être conforme à ce que préconise le fabricant.
La tenue et le casque Ensuite, il est temps de penser à votre tenue. Même en plein été, une bonne pluie peut vous transir de froid, alors ne parlons même pas d’une pluie d’hiver ! Le motard avisé porte (ou emporte) dès lors des vêtements ou des survêtements qui lui garantissent de rester au sec, des gants aux bottines ! Quant au casque, n’hésitez pas à utiliser les produits anti-buée (intérieur) ou hydrophobe (extérieur) qui vous procureront une bien meilleure visibilité. La vue, c’est la vie, on ne le répétera jamais assez !
Sur la route Une fois confronté à une route mouillée, il est prudent d’adopter une conduite souple, sans accélération brutale au risque de perdre le contrôle de la roue arrière, et il faut surtout voir loin devant soi. Car plus encore que sur route sèche, le motard doit tout anticiper. Puisque la distance de freinage est allongée, il faut doubler les distances de sécurité. Si un automobiliste freine, il faut faire de même en contrôlant ce qui arrive dans les rétroviseurs. Pour bien freiner, on prendra soin de regarder au loin et non juste devant ses roues. C’est le frein avant qui sera le plus sollicité, en le dosant avec soin mais fermeté (trop de frein arrière peut bloquer la roue et vous envoyer par terre !). Evitez de freiner sur les marquages routiers (lignes blanches, passages pour piétons, etc.) ou les taques d’égout ! Dans les virages, il faut prendre garde de ne pas prendre trop d’angle, ce qui nécessite de modérer sa vitesse et d’aborder la courbe le plus à l’extérieur possible (tout en restant dans sa bande) pour venir ensuite à l’intérieur de la courbe et enfin sortir du virage en écartant à nouveau sa trajectoire vers l’extérieur. A ce titre, les ronds-points sont délicats à aborder pour une moto sous la pluie parce qu’on doit y prendre de l’angle à faible allure, la méfiance s’impose donc ! Enfin, il faut être particulièrement prudent quand il pleut après une assez longue période de temps sec. Les multiples dépôts accumulés (huile, essence, poussière de frein) vont rendre la chaussée particulièrement glissante tant qu’ils n’ont pas été éliminés. Un seul conseil à donner dans ce cas : ralentir !
Commissaire Olivier QUISQUATER Police fédérale de la route Editeur et expert police de l’émission Contacts