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Un cambriolage peut provoquer chez les victimes un choc émotionnel, parfois important, et par la suite des conduites d’évitement voire une hypervigilance et des pensées négatives persistantes. Comment se libérer des tensions et du sentiment d’insécur...
Dans le cadre de la procédure judiciaire, il est possible de "se déclarer personne lésée". Cela permet au plaignant d’être reconnu comme "victime" par la justice et d’avoir un regard sur le cheminement de sa plainte. De quoi s’agit-il ?
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ASBL TRANSIT, une lutte opiniâtre contre les assuétudes
Comme "Opérateur Régional Bruxellois en matière d’Assuétudes", TRANSIT est chargé de coordonner et d’opérationnaliser les mesures en matière de lutte contre les assuétudes et de développer des actions publiques de terrain tant publics que privés.
Missions et finalités
En résumé, l’ASBL a pour mission d’améliorer le cadre de vie, la cohésion sociale, le sentiment de bien-être et de sécurité. Plus précisément, il s’agit de :
Par un accueil à bas seuil et un travail de rue, renouer du lien social avec un public marginalisé qui cumule une situation de grande précarité et une consommation débordante ;
Dans une optique de réduction des risques (Rdr), de soins et d'aides psychosociales, améliorer le cadre de vie et l'état de santé des usagers
Les missions sont exercées à partir de trois sites d’exploitation :
Stalingrad: Transit Rue collabore avec les services de prévention. Elle « maraude » et assure des suivis individuels ;
Stephenson: Un centre de crise 24/7 où les usagers bénéficient des services de base, d'un accompagnement psychosocial et d'un hébergement, d’un lieu d’accueil et d’information et de Rdr, etc.
Woeringen – Gate: Un espace pour une consommation encadrée par une équipe pluridisciplinaire.
Les offres de service
Accueil et prises en charge Sur le site Stephenson, les personnes accueillies bénéficient d’une aide de base (repas, douche, abri...) et d’une assistance psychosociale ; elles peuvent être reçues par un infirmier, un psychologue et/ou un assistant social. A Gate, la salle de consommation à moindre risque, Transit et la Maison d’Accueil Socio-Sanitaire de Bruxelles déploient le même accompagnement pluridisciplinaire dont un médecin spécialisé dans le domaine assuétudes. Le travail des équipes de rue complète cette démarche de soins, suivi et accompagnement.
Hébergement Des dispositifs sont à disposition des usagers qui en font la demande, soit
Au centre de crise, l’offre d’hébergement dure en principe 13 jours maximum et permet aux personnes de se reposer, de sortir de leur milieu de vie, mais aussi d'entamer ou de poursuivre un suivi psycho-social. Le centre, d'une capacité de 20 lits plus 2 lits d'urgence, fonctionne sans liste d'attente afin de permettre des prises en charge rapides en cas de situations de crise et un hébergement immédiatement à la sortie de prison.
La phase 4 comprend 8 studios accessibles aux personnes abstinentes ou stabilisées dans leur consommation, financièrement capables de payer une redevance forfaitaire mensuelle (520€/mois) et faisant preuve de motivation dans la recherche d'une solution de logement.
La phase 5 consiste en l’accompagnement de personnes qui, après un séjour en studios supervisés, intègrent un appartement via des partenaires de Transit actifs dans la gestion de logements sociaux.
3. Réduction des risques
L’échange de matériel stérile : principalement la distribution de seringues, de feuilles d'aluminium et de pipes à crack ;
La mise à disposition d’une salle de consommation à moindre risque qui permet de réduire les risques de transmission de maladies, de prévenir les décès par overdose, de faciliter l’accès aux soins de santé, de réduire la consommation dans l’espace public. Sans l’existence de cette salle, 70% des actes de consommation auraient eu lieu dans l'espace public ;
La mise à disposition de TROD's (tests rapides d’orientation diagnostique), notamment pour lutter contre le virus de l'hépatite C, en collaboration avec un partenaire (SAMPAS) ;
Le testing mis en place par l’asbl Vivendi dans les locaux de Transit permet aux usagers et aux professionnels de connaître et de monitorer la composition des produits psychotropes qui circulent sur le marché noir. Cette stratégie permet à la fois d'identifier les substances dangereuses, de prévenir les overdoses et de réduire les dommages liés à la santé.
Les "petits jobs" : Il s’agit d'activités récurrentes et rémunérées afin de valoriser les personnes dans leur expertise, leur permettre de se décentrer de leur consommation, etc.
4. Soins infirmiers Ils sont proposés intra ou extra-muros selon la réalité et les besoins particuliers des populations marginalisées qui peuvent rencontrer des obstacles pour accéder aux services de soins traditionnels.
5. Soins psychologiques Unanimement, on considère que la santé psychologique des personnes accueillies est inquiétante, ce qui peut s’expliquer par l'augmentation de la consommation de crack, combinée à une augmentation de la pureté de la cocaïne. Deux psychologues peuvent les prendre en charge.
6. Remise en ordre socio-administrative et orientations Il s’agit du cœur des activités des équipes sociales qui accompagnent les personnes ayant des difficultés à gérer les démarches administratives pour diverses raisons (langue, méconnaissance des droits, etc.). Cela implique de mobiliser un large réseau de partenaires externes et constitue un préalable indispensable à l'orientation des personnes vers d’autres services de prise en charge. Essentiellement, sont concernés les domaines socio-administratif, les soins de santé et les traitements médicaux, en ce compris les traitements de substitution. Il faut noter que le travail en réseau est fondamental car l’ASBL est souvent amenée à passer le relais vers d’autres institutions, notamment dans les secteurs du logement ou des soins de santé.
7. Sensibilisation L’ASBL fait bénéficier de son expertise de différentes manières :
En proposant des formations destinées à différents professionnels susceptibles d'entrer en contact avec des personnes consommatrices de drogues ;
En produisant des rapports d’information :
En répondant à des questions parlementaires, etc.
Remarques finales Dans son rapport 2023, l’ASBL formule deux constats qui interpellent. Quelque 50% de ses bénéficiaires déclarent vivre en rue et ne disposent pas de revenus (40%). Enfin, elle constate surtout une augmentation considérable des indicateurs de consommation de crack.
Claude BOTTAMEDI Chef de corps d’une police locale er