Avec la canalisation des violences physiques dans le football belge, l’attention des gestionnaires de la sécurité mais surtout des observateurs s’est partiellement et progressivement reportée, plus nettement à partir des années 2000, sur d’autres formes visibles d’incidents, au premier rang desquels les violences verbales et provocations diverses. Le racisme et, en Belgique, les insultes communautaires ou culturelles sont alors au cœur des débats.
Petite délinquance
Afin de sécuriser les stades et d’encourager un esprit festif lors des matches de football, le législateur a voté en décembre 1998 une loi qui fut ensuite révisée en 2003, 2004 et 2007, preuve de son souci de coller au plus près à l’évolution du monde du football.