«Psst Mademoiselle ! Ho réponds salope !». Encore récemment dénoncé dans les médias, le harcèlement de rue, comprenant aussi le harcèlement dans les transports en commun, constitue une infraction pénale. Après le documentaire réalisé en 2012 par l’étudiante Sophie Peeters, victime ayant dénoncé ces faits, la loi a été durcie. Mais est-ce efficace et suffisant ?
Petite délinquance
Chaque établissement fréquenté par un large public contient son lot d’objets de valeur qu’il s’avère essentiel de préserver (ordinateurs, téléviseurs, projecteurs LCD, matériel sportif,…). L’accessibilité des établissements publics et le va-et-vient qui caractérisent ces lieux offrent cependant beaucoup d’opportunités de vol ou de dégradation de ce matériel. Voyons les précautions à prendre pour dissuader des auteurs potentiels de passer à l’acte.
En décrivant la réalité des jeunes des cités, nous avons montré précédemment (voir référence) que le ghetto ne désigne pas un quartier ou une cité mais un ensemble de conduites sociales, évidemment localisées, où la complémentarité de la famille et de la rue, le partage d’une même morale et la personnalisation des jugements sont spécifiques. Ces observations émanent de l’enquête menée durant 5 années par le sociologue Didier Lapeyronnie et publiée en 2009, Ghetto urbain. Ségrégation, violence, pauvreté en France.