Les fraudes à la facture existent depuis de très nombreuses années, mais sont encore et toujours en évolution. Les auteurs n’ont de limite que leur imagination pour se procurer les factures, les falsifier et récupérer le produit du délit. Dans une série d’articles, nous traiterons en profondeur ce délit à travers une analyse de ses auteurs, des modes opératoires in & out (escroquerie, retrait du butin, etc.) pour conclure sur le travail policier : ses écueils et armes contre cette criminalité bien souvent transnationale.
Criminalité économique, financière, informatique
Nous avons abordé précédemment la fraude au président sous plusieurs aspects : les modes opératoires, ses auteurs et victimes, ainsi que la nature des nombreuses transactions financières qui suivent la commission du délit. Mais que fait la police ? Pour répondre à cette question, nous conclurons ici par les mesures adoptées par la police belge au niveau de la sensibilisation auprès des cibles potentielles, mais également de son travail dans une matière complexe et bien souvent transfrontalière.
Après avoir décrit et expliqué les principes de cette escroquerie devenue de plus en plus fréquente auprès des entreprises, nous aborderons ici la suite du mode opératoire de ces escrocs qui sont souvent liés à des organisations criminelles. Quel est la nature des transactions financières et quels circuits poursuivent-elle ?