Si l’escroquerie paraît simple, comment pouvons-nous lutter efficacement contre ce phénomène ? Et, qu’en est-il concrètement du travail policier dans ce contexte ? Dire que les services de police pourraient éradiquer ce phénomène serait une utopie, mais les efforts des services de police unis aux initiatives des partenaires civils concernés par cette fraude peuvent permettre de le maîtriser par une meilleure connaissance des auteurs et des méthodes utilisées, lesquelles sont d’ailleurs en permanente évolution.
Criminalité économique, financière, informatique
Alors qu’il est difficile d’évaluer le nombre de faux billets en circulation, force est de constater qu’il est de plus en plus aisé de s’en procurer, d’apprendre à en fabriquer et, de façon inhérente, à être confronté à de telles contrefaçons. Comment comprendre ce risque, devenu peut-être plus sérieux depuis une dizaine d’années et surtout, comment avoir l’œil et détecter rapidement ces faux ?
L’étape la plus délicate de cette escroquerie est le retrait des fonds frauduleusement acquis. Une phase dangereuse cette fois-ci pour les membres les plus actifs du réseau : les attaquants. Comment ces escrocs arrivent-ils à déjouer tous ces filtres que sont notamment les caméras au sein des espaces self et ATM bancaires et la surveillance bancaire des transactions ? A partir de notre expertise policière, nous aborderons les petits « trucs » de ces escrocs en Belgique pour conclure sur les aspects transnationaux de cette criminalité.