Pompiers, forces de l’ordre, équipes mobiles d’aide médicale urgente et de réanimation, assistants sociaux, psychologues de terrain, etc. sont amenés à porter secours aux victimes d’attentat et à leurs proches. Ces situations leur font éprouver des émotions intenses de façon répétée. A la longue, elles engendrent une surcharge émotionnelle à l’origine d’une forme d’épuisement professionnel nommé Stress Traumatique Secondaire.
Assistance et prévention
A ce jour, la question de l’addiction aux jeux vidéo divise les spécialistes et n’a d’ailleurs pas encore été tranchée par la communauté internationale des chercheurs. En effet, la catégorie «addiction ou dépendance au virtuel ou aux jeux vidéo» ne se retrouve pas au sein des deux grandes classifications des troubles mentaux, à savoir le Diagnostic and statistical manual of mental disorders de l’American Psychiatric Association et la classification internationale des maladies mentales de l’organisation mondiale de la santé.
Il existe deux niveaux d’intervention auprès des victimes d’attentat. La première ligne implique les aidants en contact direct avec les victimes en situation de crise et dans son décours immédiat. Des professionnels interviennent ensuite, à distance de la crise et dans un second temps, auprès des victimes directes et leurs proches en détresse : policiers, enquêteurs, avocats, magistrats, psychothérapeutes, psychologues, psychiatres exerçant en cabinet ou au sein d’institutions, etc.