Traditionnellement appelée escroquerie «nigériane», cette forme de cybercriminalité -ainsi que ses variantes (Sidi Salem, mail order bride, etc.)- s’est propagée à travers le monde et tout particulièrement en Côte d’Ivoire, où l’ampleur du phénomène en aurait fait l’une des plaques tournantes des cybercriminels (1), du moins jusque 2012. Nous décrirons les techniques les plus fréquemment utilisées par les «brouteurs», et comment se structurent des partenariats formels et informels entre ces jeunes, les fournisseurs d’accès Internet, et les agences de transferts de fonds.
Criminalité économique, financière, informatique
En alimentant une économie souterraine, le marché de la contrefaçon représente un véritable fléau pour les entreprises et les consommateurs. Depuis le développement des petites annonces en ligne, les contrefacteurs exploitent de nouveaux canaux de distribution pour écouler des marchandises qui, ne respectant pas les consignes de sécurité, sont à l’origine de milliers d’accidents chaque année.
Le commerce de la contrefaçon représente un véritable cancer pour notre économie et en touche tous les domaines sans exceptions : médicaments, vêtements, jouets, cigarettes, etc. Mais au-delà de son impact économique, les risques qu’il fait courir à notre santé sont bien réels. Chaque année, les marchandises contrefaites sont ainsi à l’origine de milliers d’accidents. Les quelques réflexes qui suivent peuvent pourtant limiter les dégâts.