Comme on l’a vu dans un premier article, la fluctuation du nombre de vols de métaux suit de près celle du cours des métaux de base et du cuivre en particulier. Or, ceux-ci ne sont pas prêts de fléchir. A l’instar des autres pays de l’UE, les autorités belges en sont conscientes et tentent de s’adapter, d’autant plus que les délits se multiplient en Belgique, comme un second article a pu le souligner.

Est-il facile de se procurer illégalement une arme à feu en Belgique ? Certains journalistes l'affirment mais ce n'est pas corroboré par les spécialistes de la police fédérale qui estiment qu'une transaction ne peut s'opérer sans un minimum de confiance entre l'acquéreur potentiel, l'intermédiaire et le fournisseur. Pour mieux comprendre comment le tueur de Liège (13 décembre 2011), N. Amrani, possédait de nombreuses armes, explosifs et munitions, nous nous arrêterons un instant sur la réalité des infractions, les modes d’acquisitions des armes illégales en Belgique avant d’examiner les moyens de prévention et de lutte contre le trafic d’armes, dans une prochaine news.

Les vols de métaux se multiplient partout en Europe et la Belgique n’est pas épargnée. Comme ailleurs, c’est le cuivre qui est le métal le plus prisé. Les autres métaux les plus convoités en Belgique sont, par ordre d’intérêt : le fer/fonte, l’aluminium, le zinc, l’acier et le plomb. La plupart des vols sont commis sur les chantiers de construction, sur les terrains de la SNCB, ou encore chez les particuliers (vols de gouttières ou paratonnerre en cuivre par exemple).