Le droit à la sexualité des personnes incarcérées est généralement négligé. Or, même si les administrations pénitentiaires ont tenté de pallier les conséquences négatives de la frustration sexuelle par la mise en place de visites intimes (visites hors surveillance ou création d’Unités de vie familiale), ces mesures restent limitées à certaines catégories de détenus et selon certains délais. Le problème du vécu de la sexualité en détention est d’autant plus grand que la surpopulation oblige l’administration à placer plusieurs détenus dans une même cellule, ce qui favorise les risques d’agressions sexuelles.
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