L’adolescence est une période propice aux défis, à la remise en question, à la recherche de nouvelles expériences voire l’initiation à la consommation de substances psychoactives, comme l’alcool, le tabac ou le cannabis.
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L’augmentation des crimes dits «d’honneur» à travers le monde ainsi qu’en Europe et leur médiatisation importante en raison de l’implication directe des familles, incitent les autorités à développer des moyens en vue de prévenir ces crimes et de les combattre.
Dans l’article précédent, nous avions passé en revue les principales techniques de prévention situationnelle et pris connaissance d’une recherche ayant dressé l’inventaire de 206 études évaluatives sur l’efficacité de ces techniques, en 2009. Selon cette recherche de Guérette et Bower, il apparaît que le renforcement de la surveillance par les policiers ou les agents de sécurité sont les techniques le plus souvent utilisées dans la prévention situationnelle du crime (cela représente 44%, dans l’examen des 206 études évaluatives).
Probablement inventée en Chine plusieurs siècles avant notre ère, l’arbalète a été longtemps une arme redoutable dans de nombreuses batailles, notamment en Europe durant le Moyen Age. De 1650 jusqu’au vingtième siècle, sa crosse en bois, sa technique et son mécanisme ont subi peu de modifications. Après la deuxième guerre mondiale et suite à l’invention de métaux légers, polycarbonates et matières synthétiques, une nouvelle génération d’arbalète a vu le jour. Sa puissance et sa précision ainsi que l’absence de détonation en ont fait une arme de chasse excellente dans certains pays. Rappelons à ce propos que la chasse à l’arbalète n’est pas autorisée dans notre pays.
La médiation pénale avait fait son entrée dans le Code d’instruction criminelle avec l’introduction de l’article 216ter inséré par la loi du 10 février 1994. Depuis, la loi a fait son chemin.
Les recherches criminologiques qui évaluent la mise en place des mesures de prévention situationnelle du crime sont riches d’enseignements pour les policiers et les personnes chargées de la sécurité. Ce type de prévention consiste à modifier le contexte des délits possibles pour les rendre plus difficiles ou moins attractifs. Loin d’ignorer ou de minimiser les techniques de prévention et de traitement des individus, celles-ci soulignent simplement que la modification des situations a un impact sur la criminalité et donc, qu’il n’y a pas de déterminisme individuel à commettre le crime.
Malgré les campagnes de prévention et l’évolution de la législation, la consommation d’alcool, de tabac et de cannabis demeure élevée chez les adolescents en France. Un des obstacles tient dans la modification des pratiques, comme par exemple l’alcoolisation ponctuelle importante, c’est-à-dire la consommation d’au moins 5 verres d’alcool en une même occasion.